Portrait de Didier Burcklen, professeur d’histoire-géographie

Didier Burcklen est professeur depuis presque 20 ans et contrairement à ce que l’on croit, être prof, ça ne veut pas dire faire la même chose toute sa carrière. Actuellement, il est professeur d'histoire-géographie au collège François Villon de Mulhouse.

Pouvez-vous présenter votre parcours ?

J’ai eu l’occasion et la chance de faire beaucoup de choses depuis le début de ma carrière. J’ai un début de carrière assez classique, je suis nommé pour un premier poste dans un collège en Alsace, le collège de Fessenheim. J’y suis resté pendant trois ans et rapidement, j’ai eu envie de changer d’établissement. Une première forme de mobilité, c’est de changer d’établissement.

J'ai été muté au collège Jean Macé de Mulhouse pendant sept ans.
Et dans ce collège, j’ai eu la chance de travailler avec des élèves en ULIS qui sont des élèves en situation de handicap et en très grande difficulté scolaire.
Travailler au contact de ces élèves m’a donné envie de me former dans ce domaine. J’ai donc passé une certification interne à l’Éducation nationale grâce à laquelle je suis devenu "enseignant coordonnateur en ULIS".

J’ai donc quitté le collège Jean Macé et je suis devenu enseignant coordinateur en ULIS au collège Émile Zola de Kingersheim. J’y suis resté pendant trois ans et à la suite de ces trois années l’appel de Mulhouse a été trop fort donc je suis resté prof en ULIS, mais cette fois-ci au collège François Villon de Mulhouse.

Et comme j’aime beaucoup le changement et que l’histoire-géographie commençait à me manquer, je suis redevenu sur un poste de professeur d’histoire-géographie depuis le mois de septembre, toujours au collège François Villon de Mulhous

Des formations tout au long de la vie

Vous avez aussi animé des formations ?
Durant ces années, j’ai eu aussi la chance et on m’a fait confiance pour ça, d’assurer diverses missions de formations. J’ai suivi des collègues stagiaires, j’ai assuré des formations très diversifiées comme des formations sur les nouveaux programmes. C’est quelque chose que j’ai beaucoup aimé.
J’ai aussi eu l’opportunité de travailler avec des institutions partenaires de l’Éducation nationale et de mener des missions, par exemple, pour le mémorial de la Shoah de Paris.
Dans ces cas-là, je suis amené à intervenir ailleurs que dans mon établissement et avec un autre public que celui des élèves et c’est vraiment très rafraîchissant.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?
C'est déjà de réfléchir à comment je vais transmettre et ce que je vais mettre en œuvre avec mes élèves pour qu’ils apprennent quelque chose et du coup, on a la satisfaction de les voir apprendre et grandir.
Une des choses que je vais retenir toute ma vie, et ce n’est même pas lié à ma matière, c’est que j’ai eu la chance d’apprendre à lire à des élèves et c’est tout bête, mais on se sent incroyablement fier quand on réalise que des élèves savent lire grâce à nous !

C’est un métier très enrichissant. Il y a beaucoup de travail, mais c’est hyper stimulant et on en tire beaucoup, vraiment beaucoup, de satisfaction !