D’après Alain Lieury : « Le mot (sa forme) est stocké dans la mémoire lexicale tandis que son sens est stocké dans la mémoire sémantique.»

• Nécessité tout d’abord de développer la mémoire lexicale : « Pour intégrer un mot inconnu dans la mémoire lexicale, toutes les caractéristiques du mot sont obligatoires: visuelle/graphique, auditive/phonétique, articulatoire (prononciation du mot) ainsi que motrice (entraînement à l’écriture).»

• Et de travailler en parallèle la mémoire sémantique : « Pour donner du sens au mot, il faut multiplier les rencontres de ces mots en contexte (qui fonctionneront comme un faisceau d’informations favorisant la mémoire sémantique).»

• Ainsi,comme le souligne Micheline Cellier (dans “Guide pour enseigner le vocabulaire à l’école primaire”, Hatier), « un mot doit être présenté en général une dizaine de fois avant d’être stocké en mémoire et réutilisable.»   

Conséquences sur les apprentissages :

Il faut varier les entrées (canaux auditifs, visuels, graphiques...) pour viser une intégration réelle des mots et augmenter le capital lexical des élèves.

• Nécessité d’organiser l’étude de mots sur plusieurs séances (structuration sous forme de séquence importante), en variant les entrées, les activités menées et les domaines disciplinaires abordés (lecture, écriture, oralisation, productions..).

Ainsi, les jeux proposés autour des mots permettent ces différentes approches.